21 articles avec municipales 2020

Selon notre adversaire, ce serait la mairie qui aurait fait fermer la Poste.

Il convient de bien resituer le contexte.

Des remarques régulières d’usagers insatisfaits des fermetures non prévues de l’ancien bureau place Foch nous parvenaient régulièrement
. La Poste, pour s’adapter à la baisse de fréquentation du bureau octevillais, nous annonçait son intention de réduire encore plus ses horaires d’ouverture, plutôt que les adapter aux besoins réels, ce qui aurait augmenté l’insatisfaction déjà existante.

Par respect pour le service dû aux Octevillais, nous avons souhaité conserver un service public postal de qualité en maintenant et adaptant les horaires d’ouverture les après-midi, afin de rendre la Poste accessible à un public plus nombreux.
Ce schéma ne correspondant pas à celui de la Poste, nous avons dû envisager la création d’une agence postale communale, comme ceci existe de plus en plus en France. Nous avons formé 3 personnes de la mairie pour assurer ce service.

Grace à notre stratégie, la fréquentation du bureau est passée de 56 clients/jour (soit 88 opérations) en 2018, année d’ouverture, à 62 clients/jour (soit 97 opérations) selon le Directeur du secteur Le Havre Les Halles.
Selon cette même source « l’agence postale communale d’Octeville  fait partie des 3 agences les plus actives de Haute Normandie ». Nous recevons de nombreux retours positifs sur ce choix politique et très peu de retours négatifs.

Les quelques petites différences dans le nombre de prestations avec une agence tenue par la Poste ne semble pas poser de problème et la très bonne fréquentation le démontre clairement.
Suite à quelques remarques, nous avons fait évoluer légèrement nos horaires d’ouverture.
Nous remercions le personnel communal gérant ce service dont chacun se plaît à reconnaître le professionnalisme et la gentillesse.

Clairement la Poste ne reviendra pas en arrière et fermerait plutôt le bureau postal octevillais si nous fermions l’agence postale communale. Ce serait un très mauvais choix pour les Octevillais. Nous avons le sentiment d’avoir évité une fermeture à terme de la Poste sur la commune, le seule alternative qu’elle proposait devant la baisse de fréquentation antérieure étant la réduction des horaires dans une spirale dégressive inévitable. Nous avons démontré la justesse de notre choix avec le retour des clients à la Poste sur Octeville-sur-mer.

Regrouper les activités sportives en salle au niveau de l’Espace du Littoral

Selon M. Pizant, ce « déplacement est urgent ». Je suis surpris que ce projet n’apparaisse pas dans son programme !

Nous avons travaillé avec les associations octevillaises concernées par les pratiques en salle sur deux possibilités d’extension de l’Espace du Littoral. Celle retenue intégrera outre deux salles de sport (tennis de table et dojo), des vestiaires et une salle de musculation qui profitera à toutes les associations octevillaises. Nous sommes en capacité financière de le réaliser durant le mandat 2020-2026.

En outre, ce transfert et la disparition qui suivra d’un bâtiment vétuste et de mauvaise qualité architecturale en entrée de bourg permettront la réalisation en lieu et place d’un projet de résidences pour aînés (suivant un concept à étudier).

Sur les travaux de toiture indispensables sur l’Espace du littoral

Nous aurons la décence de ne pas indiquer que le problème vient du choix « audacieux » d’une toiture souple en pvc dans une région ventée comme la nôtre. Même si nous avons hérité de cette situation, nous aurons l’honnêteté de dire que nous aurions peut-être fait ce choix ou un choix similaire.

Les deux recours engagés dans le cadre de la garantie décennale n’ont donné lieu qu’à deux indemnisations modiques correspondant aux dégradations du plancher. Selon nos conseils juridiques, il aurait été vain d’engager une procédure en justice et ils nous ont fortement déconseillé de le faire.

Les travaux de renforcement de cette structure avec la mise en place de 1200 supports supplémentaires étaient programmés aux vacances de février 2020. Les conditions atmosphériques que nous subissons depuis plusieurs semaines n’ont pas permis d’agir ; les entrepreneurs attendent des conditions plus propices. Ces travaux coûteront 30000 euros à la commune.

Sur la capacité des réseaux d’eau de la  rue Félix Faure à pouvoir accepter de nouveaux projets

Des réseaux d’eaux pluviales, potables, usées existent en partie basse du bourg sans qu’il ne soit nécessaire d’aller se raccorder sur les réseaux en partie haute de la rue Félix Faure. Le réseau électrique Enedis est en partie haute de la place Foch (parking) : il n’y a donc aucun besoin de travaux (et nuisances associées) dans cette rue. Le bon sens tend à privilégier les raccordements gravitaires….

La rénovation de la rue Félix Faure (projet Proxi, Petits papiers) sans stationnement et avec expropriation

Ce projet est d’utilité publique car il vise à doter notre commune d’une offre en épicerie davantage en adéquation avec une population de 6000 habitants en triplant la surface de l’actuel commerce Proxi. Nous y travaillons depuis deux ans avec les gérants de ce commerce, le groupe Carrefour (dont fait partie Proxi) et Alcéane.

Par ailleurs, il permet de supprimer plusieurs logements classés insalubres et un immeuble particulièrement vétuste. Le projet s’étend sur la partie arrière du Proxi en allant jusqu’à la rue de Verdun. Malgré l’emplacement très urbain (les logements actuels sont dépourvus de places de parking), l’appel d’offre du promoteur inclut une obligation de réalisation de 10 places de parking minimum. La réalisation des trottoirs en béton désactivé permet de minimiser très largement l’impact des constructions futures sur la rue commerçante (les nouveaux trottoirs ne seront pas complètement détruits ; ils seront très rapidement remis en forme sans coût prohibitif).

La commerçante retraitée demeurant dans le bâtiment qu’il faudrait exproprier, a reçu une offre d’achat qui correspond au marché de l’immobilier dans la commune et il n’est pas envisageable qu’un projet d’un tel intérêt pour la collectivité échoue de par un refus de vente. Les communes disposent d’outils de préemption pour de telles situations. Il est de la responsabilité d’un élu dans cette situation de les mettre en œuvre.

Biodiversité et bois Adigard :

La commune a hérité des dames ADIGARD, d’un bois situé à Dondeneville. Nous ne disposons pas encore d’un accès par le chemin du fond des vallées mais cela ne saurait tarder. Ce bois n’a pas été géré et les arbres ont poussé naturellement sans avoir été élagués et sans que soient supprimés certains d’entre eux dans le cadre de coupes d’éclaircissements, ce qui aurait permis aux meilleurs sujets de se développer.

De ce fait, certains d’entre eux sont devenus dangereux et ont dû être abattus (notamment ceux à proximité des habitations proches). Nous avons diligenté un état des lieux par l’Office National des Forêts, qui a établi un rapport nous indiquant quels arbres conserver et ceux qu’il sera nécessaire d’abattre. Le classement de ce bois ne sous-entend pas qu’il ne faille pas l’entretenir. Nous souhaitons à terme, après les coupes nécessaires préconisées par l’ONF, replanter des espèces moins tendres et plus durables (et non susceptibles d’être atteintes par des maladies comme la chalarose qui arrive dans nos régions et est susceptible d’atteindre les frênes nombreux dans ce bois). A terme, ce bois pourra être un lieu de visite, pour les accueils de loisirs municipaux, et de transmission du devoir de mémoire, par la visite du blockhaus s’y trouvant avec l’association octevillaise Astonia, qui a entrepris un travail remarquable pour le rendre accessible.

Agriculture et alimentation et l’impact de la loi Egalim

Là encore, à part une critique de notre méthode, le sujet ne semble pas au programme de notre adversaire.

Sans attendre l’arrivée de cette loi récente et ses obligations d’insertion de 50% de produits labellisés (dont 20% de produits bio), nous avons intégré il y a 4 ans un groupement intercommunal (renouvelé au conseil municipal du 2 mars), qui nous permet de dissocier et de gérer plusieurs allotissements de denrées alimentaires et d’identifier les producteurs locaux en capacité de fournir des collectivités territoriales.
La loi Egalim est un booster, elle nous permet d’aller plus loin. Nous progressons pas à pas dans cette démarche en respectant les impératifs de mise en concurrence des marchés publics et en faisant en sorte que nous consommions aussi local (ce que la loi n’impose pas).

Nous avons innové sur la commune en mettant en place des schémas directeurs d’aménagement dans les secteurs désignés dans le PLU comme dédiés à l’habitat ou à la requalification (cœur de bourg). La population a été associée à la réalisation de ces schémas lors de visites et d’ateliers dans le cadre d’une Approche Environnementale et d'Urbanisme (AEU). Seuls les objectifs de réalisation et la densité (30 logements à l’hectare) étaient imposés.
Le type et la configuration des logements, la disposition des réseaux viaires, prenant en compte toutes les mobilités (actives ou passives), les connexions avec les secteurs proches, étaient à débattre.
Notre démarche prospective d’anticipation a été saluée par les Services de la DDTM et j’ai été invité à la présenter aux premières rencontres de l’aménagement le 6 décembre 2017 à Fécamp.

Effectifs scolaires :

En 2014, nous posions la première pierre de l’école des Falaises sous les sarcasmes d’une partie de l’équipe de notre adversaire. Ces mêmes personnes qui la jugeaient alors inutile trouvent maintenant qu’elle serait trop petite (cherchez la cohérence !!!). Nous avions totalement assumé ce choix visant à réduire les effectifs de l’école élémentaire Jules Verne, alors l’une des plus grandes du département.

Pour l’école maternelle, sans attendre une ouverture de classe, nous avons déjà étudié la construction d’une garderie périscolaire (et d’accueil de loisirs maternelle) à proximité de l’école. Nous augmenterons ainsi la capacité d’accueil de la maternelle. Où se situe le manque d’anticipation dans tout cela ?

Ecole des falaises trop petite :

Nous convions notre adversaire à revoir les écrits de 4 de ses colistiers en 2014, lorsque nous avions anticipé l’évolution des effectifs scolaires et la réalisation de cette école : « inutile … » et qui la jugent aujourd’hui trop petite !!!!!!!

Pour les « mauvaises odeurs » décidément la campagne «Ambitions Octeville- sur-mer » a du mal à décoller des caniveaux…… mais que notre adversaire se rassure, le siphon de lavabo récalcitrant a été remplacé.

Un problème important d’infiltration d’eau existe bien qui nous a conduit jusqu’aux vacances d’été à déplacer une classe.
Le rapport de l’expert désigné par les assurances, s’appuyant sur une étude reprenant les calculs des capacités d’évacuation du chéneau central, va nous parvenir en avril.
Nous avancerons si nécessaire les fonds pour réaliser les travaux préconisés pendant les vacances de juillet.
C’est une anomalie de construction subie qui va rapidement trouver solution pour un problème qui se pose lors de pluies diluviennes localisées.

"Dans un courrier adressé vendredi 6 mars aux parents des élèves de l’école Jules des falaises, le maire a indiqué qu’un test hydraulique réalisé avec les pompiers sera réalisé après la mise en place de la solution préconisée par l’expert, avant d’envisager tout retour des enfants dans cette classe."

Petits rappels historiques permettant de démontrer le contraire :

Plan Local d’Urbanisme : Nous avons mis en place le PLU en 2013 en remplacement du POS. Il s’inscrivait dans le respect de nos engagements de 2008 en s’opposant à un projet de 1416 à 1500 logements nouveaux (cela ne s’invente pas) porté par la liste du maire précédent (dont 4 membres sont toujours sur la liste de notre adversaire).
Avec Françoise DEGENETAIS (et feu Alain LEFEBVRE) , nous avions courageusement fait dissidence et emporté les élections de 2008 en proposant un programme de 500 à 600 logements nouveaux sur la commune. Nous suivons et respectons les orientations de ce PLU depuis.
Quel plus important acte d’anticipation que le PLU en place qui nous permet de programmer l’évolution de la commune pour les 20 prochaines années ?

Sur la toute nouvelle loi ELAN :

Notre manque d’anticipation par rapport à la toute nouvelle loi ELAN serait à l’origine de 15 refus de permis de construire par le représentant de l’Etat. Nous rappelons que, finalement, ceux-ci ont été accordés après notre contestation légitime !!!!!!

Un manque d’anticipation à ce sujet est difficilement imaginable puisque, jusqu’à un passé très récent, la responsabilité de l’instruction des actes d’urbanisme sur la commune était assumée par une personne qui se trouve être en numéro 2 sur la liste de notre adversaire.

Ce que recherchent les ainés, ce sont des logements accessibles et plutôt de petite taille (T2/T3). L’exemple du clos d’Albâtre (2 immeubles de la rue René Raas), qui à l’origine n’était pas réservé aux ainés et est en fait très majoritairement occupé aujourd’hui par des ainés, nous le montre.
Nous sommes sur des projets intergénérationnels en capacité d’accueillir des ainés et des personnes plus jeunes. La norme actuelle est de créer très rarement plus d’une place de parking par logement.

Avec 47 places de stationnement pour 43 logements dans le programme de la ferme Lecoq, nous sommes au-delà. Par ailleurs seuls 4 logements en accession dans ce futur clos de la ferme Lecoq (non encore construit) ne sont pas encore vendus, preuve en est de l’intérêt qu’ils suscitent. Nous rappelons que l’étude menée sur le stationnement par un spécialiste a conclu qu’il n’y avait pas de problème particulier au terme des différents projets dans le bourg.

Sans doute déçu que nous n’ayons pas répondu favorablement à sa demande de débat public Bruno PIZANT se lâche dans son 4^e journal. Il « rétablit la vérité ».

Nous avons donc deux candidats en lice pour ces élections du 15 mars 2020 (avec seulement deux listes, il n’y aura qu’un tour de scrutin) :
- Bruno PIZANT aucun mandat municipal à son actif, mais qui détient la vérité et au besoin la rétablit.
- Jean-Louis ROUSSELIN, 5 mandats municipaux (31 ans) dont 2 de maire et 1 de conseiller départemental, qui s’est engagé depuis tout ce temps en vous mentant ou tout au moins qui ne vous dirait pas la vérité et surtout ne la détiendrait pas (lui).

Cette façon de faire ne nous a pas surpris plus que cela. Elle  montre, devant les difficultés à mobiliser par rapport à un programme peu convaincant, l’état d’esprit de notre adversaire. Il est plus aisé dans certains cas de critiquer et dénigrer son rival pour mettre le doute dans l’esprit des électeurs…
Cela ressemblerait presque à un film de far West, avec les gentils d’un côté et les vilains menteurs de l’autre, si le sujet n’était pas suffisamment sérieux pour que nous apportions quelques petites précisions, dont vous pourrez noter qu’elles sont souvent assez éloignées de ce qu’écrivent certains.

Vous trouverez dans les articles que nous publiérons à partir de demain, des éléments d’appréciation sur chacune des critiques, contre-vérités et autres  attaques formulées par notre adversaire.

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