Réponse de Jean Louis Rousselin (VII) : Développement durable
Biodiversité et bois Adigard :
La commune a hérité des dames ADIGARD, d’un bois situé à Dondeneville. Nous ne disposons pas encore d’un accès par le chemin du fond des vallées mais cela ne saurait tarder. Ce bois n’a pas été géré et les arbres ont poussé naturellement sans avoir été élagués et sans que soient supprimés certains d’entre eux dans le cadre de coupes d’éclaircissements, ce qui aurait permis aux meilleurs sujets de se développer.
De ce fait, certains d’entre eux sont devenus dangereux et ont dû être abattus (notamment ceux à proximité des habitations proches). Nous avons diligenté un état des lieux par l’Office National des Forêts, qui a établi un rapport nous indiquant quels arbres conserver et ceux qu’il sera nécessaire d’abattre. Le classement de ce bois ne sous-entend pas qu’il ne faille pas l’entretenir. Nous souhaitons à terme, après les coupes nécessaires préconisées par l’ONF, replanter des espèces moins tendres et plus durables (et non susceptibles d’être atteintes par des maladies comme la chalarose qui arrive dans nos régions et est susceptible d’atteindre les frênes nombreux dans ce bois). A terme, ce bois pourra être un lieu de visite, pour les accueils de loisirs municipaux, et de transmission du devoir de mémoire, par la visite du blockhaus s’y trouvant avec l’association octevillaise Astonia, qui a entrepris un travail remarquable pour le rendre accessible.
Agriculture et alimentation et l’impact de la loi Egalim
Là encore, à part une critique de notre méthode, le sujet ne semble pas au programme de notre adversaire.
Sans attendre l’arrivée de cette loi récente et ses obligations d’insertion de 50% de produits labellisés (dont 20% de produits bio), nous avons intégré il y a 4 ans un groupement intercommunal (renouvelé au conseil municipal du 2 mars), qui nous permet de dissocier et de gérer plusieurs allotissements de denrées alimentaires et d’identifier les producteurs locaux en capacité de fournir des collectivités territoriales.
La loi Egalim est un booster, elle nous permet d’aller plus loin. Nous progressons pas à pas dans cette démarche en respectant les impératifs de mise en concurrence des marchés publics et en faisant en sorte que nous consommions aussi local (ce que la loi n’impose pas).